Réflexion (Chapitre II) par Inoue

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Réflexion

Chapitre II :

Quelques années passèrent et Sun atteint l’âge adulte, qui se situait entre 4 et 6 ans pour sa race. Kano lui dit : “Tu es assez grand maintenant pour apprendre les arts-martiaux. Cet art se transmet de génération en génération dans ma famille, depuis des centaines d’années. Je te considère comme mon fils et je veux te transmettre tout mon savoir.” Sun acquiesça, ému par les paroles de son père adoptif. Ils se rendirent tout les deux dans le dojo, situé à quelques pas de la maison. Ils ne le quittèrent presque plus, s’y entraînèrent très durement, pendant 3 longues années. Sun, qui apprenait à une vitesse inimaginable, avait déjà surpassé Kano, son père et maître. Une cérémonie traditionnelle eu lieu, en l’honneur de Sun, qui symbolisait le passage du statut d’élève à celui de maître. Un Kimono rouge lui fut remis, qu’il revêtit à la place du blanc qu’il avait porté jusque là.

La nuit tomba et Sun s’endormit paisiblement, toujours recouvert de son habit de cérémonie, comme le voulait la tradition. Soudain, durant son sommeil, il entendit : “Aide nous ! Aide nous !”, puis il vit les visages de ses parents, effrayés. Il se réveilla lorsque la tête horrible d’un falshok apparut brusquement. Toutes les nuits suivantes, ce fut la même chose. Parfois, il voyait même une planète totalement recouverte par des millions d'araignées, comme étouffée par cette masse grouillante, suppliant qu’on l’épargne. Cette image le hantait nuit et jour. Une semaine plus tard, il ne pouvait plus du tout dormir, le stress était trop important et il se posait une multitude de questions. Cette situation était trop pénible et il se demandait s’il allait devenir fou. Deux jours plus tard, il se rendit dans la forêt voisine, cherchant une réponse à son problème. Il ne savait pas pourquoi il s’y rendait, en plein milieu de la nuit, c’était son instinct qui le guidait. Soudain, il aperçu une lueur, à une centaine de mètres de lui. Il se rendit à l’endroit d’où elle provenait et s’aperçu qu’il s’agissait d’une sphère métallique, d’environ 3 mètres de diamètre. Elle brillait et flottait pour une raison inconnue. En dessous, se trouvait un trou, dans lequelle elle devait être cachée depuis quelques années. Elle s’ouvrit d’un seul coup. Il fut comme aspiré par l’objet (en fait, le vaisseau spatial qui l’avait emmené sur Terre, mais ça il ne le savait pas encore). La capsule se referma, retrouva son apparence normale et se posa doucement.

Des centaines de petits hublots recouvraient les parois. Sun regarda quelques secondes autour de lui, puis aperçu le tableau de bord. Il s’en approcha et vit qu’il était recouvert de milliers de boutons blancs et d’un gros bouton rouge. Il sursauta, il avait enfin réalisé qu’il se trouvait dans le vaisseau qui avait fait le voyage de sa planète d’origine jusqu’ici. Il avait encore du mal à y croire, car Kano lui en avait déjà parlé plusieurs fois et lui avait dit que la capsule spatiale était perdue. Est ce que Kano lui avait menti et avait lui même enterré la capsule, ou est ce que cette capsule avait été programmée pour faire cela. Sun, qui avait une totale confiance en son père adoptif, optait pour la deuxième hypothèse. Il voulait en savoir plus et, sans réfléchir, appuya sur le bouton rouge. Une multitude d’écritures firent leur apparition, chacune dans un hublot. Il y avait presque toutes les écritures terriennes, mais aussi d’autres totalement inconnues, provenant sûrement d’autres planètes. Il reconnu le japonais, la langue maternelle de son père adoptif et appuya sur le hublot correspondant. L’image de ses parents apparut et ils commencèrent à parler un langage qu’il ne comprenait pas. Mais, à sa grande surprise, il entendait la traduction en japonais dans sa tête. Il pu entendre le message suivant : “Nous sommes Yarol et Farom, tes parents. Au moment où nous enregistrons ce message, notre peuple subit la cruauté des falshoks. Nous te conseillons de rester ici et de vivre en paix, tu ne peux imaginer l’horreur que c’est de tomber entre leurs griffes. Nous ne voulons pas que tu subisses cela toi aussi. C’est aussi pour cela que nous avons programmés ce vaisseau, afin qu’il se cache pendant plusieurs années, pour que tu ne sois pas tenté de venir nous porter secours. Car maintenant, c’est sûr, nous sommes morts. La capsule a refait son apparition, comme prévu, et tu peux enfin tout savoir sur ton passé. Tu n’auras pas besoin de faire de longues recherches, ton esprit en quête de vérité ne sera pas torturé, tu pourras vivre en paix. Prends soin de toi et vis heureux, fils.” Une larme coula le long de la joue de Sun, qui regardait disparaître doucement l’image de ses parents.


Ses yeux passèrent de la tristesse à la colère et il frappa violemment le hublot. Ce-dernier était particulièrement résistant et il ne subit presque aucun dommage. Sun se jeta sur le tableau de bord et appuya au hasard sur les boutons, énervé comme jamais. Il ne se passait rien et, peu à peu, notre héros se calma, comme Kano lui avait appris à le faire. Il observa attentivement le tableau de bord et procéda par élimination. Les 3/4 des boutons étaient minuscules (moins d’un millimètre de diamètre), il ne pouvait pas s’agir de boutons de mise en marche. Il décida donc de ne plus y faire attention. Il restait encore des milliers boutons, au centre de la masse de touches quasi-microscopiques. Il ne se voyait pas appuyer sur chacun d’entre eux, surtout qu’ils n’étaient pas alignés, et il risquait donc d’appuyer plusieurs fois sur le même et d’en oublier certains. Logiquement, le bouton de départ devait se trouver au centre, mais ses parents ne voulant pas qu’il retourne sur sa planète d’origine, ils avaient sûrement dus le changer de place et le mettre le plus loin possible. Mais quand même pas parmis les boutons minuscules, car il était presque impossible d’appuyer dessus, même avec les doigts fins d’un skolin. Ils ne voulaient pas qu’il revienne, mais pas à ce point là. Il décida donc d’appuyer sur le “cercle” (difficilement identifiable) de boutons prôche des minuscules. Il ne se passa rien. Sun ne perdit pas courage et passa au “cercle” suivant. Soudain, alors qu’il venait de commencer la série, le vaisseau se mit à trembler et notre héros tomba. Il se releva difficilement, car la capsule était toujours instable. Sun vit sur un hublot, juste au-dessus du tableau de bord, une liste écrite dans un alphabet inconnu. Il se dit qu’il s’agissait sûrement d’une liste de planète. Mais comment trouver celle de son peuple ? Il n’y avait aucun moyen de le savoir et il appuya au hasard, parmis les noms se trouvant en bas de liste. Il se disait “Si ce n’est pas la bonne , je demanderais de l’aide sur celle où je me poserai. Puis, je partirai sur une autre, puis une autre, puis une autre ... jusqu’à ce que je la trouve” Le vaisseau se mit à trembler encore plus, le départ était imminent. Sun laissa échapper une larme en pensant à son père adoptif. Il lui demanda pardon. À peine avait il fait cela que la capsule se trouvait déjà aux alentours de Mars.

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21/09/2005 16:38 Inoue
Désolé pour les nombreuses fautes d'orthographe.
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